Le Québec envisage de mettre fin au changement d’heure, une pratique qui touche directement le quotidien et la santé des citoyens. Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a récemment annoncé le lancement d’une consultation publique en ligne, invitant les Québécois à se prononcer sur cette question cruciale.
Le changement d’heure, instauré pendant la Première Guerre mondiale pour économiser l’énergie, semble aujourd’hui avoir des effets plus néfastes que bénéfiques. Des études montrent qu’il peut provoquer des troubles du sommeil, de la concentration, de l’appétit, ainsi qu’une augmentation des accidents de la route, des infarctus et même des suicides. Avec de tels impacts sur la population, il est légitime de se demander si cette tradition a encore sa place dans le monde moderne.
Deux questions principales sont soumises aux Québécois : Devrait-on abolir le changement d’heure? Et si oui, doit-on conserver l’heure d’été ou l’heure d’hiver à l’année longue? La consultation est ouverte jusqu’au 1er décembre, et les citoyens sont invités à exprimer leur opinion via un questionnaire en ligne, ou en déposant des mémoires.
Bien que d’autres provinces comme l’Ontario aient adopté des lois pour éliminer le changement d’heure, le Québec entend prendre une décision autonome, sans dépendre de ses voisins ou des États-Unis. Selon Simon Jolin-Barrette, il est temps que les Québécois choisissent eux-mêmes quel rythme de vie ils préfèrent adopter.